Image HD
Notice
Bénard n’était pas à Genève aux moments des faits car il faisait partie des Genevois empêchés de retourner en ville par les autorités savoyardes qui craignaient qu’elles puissent donner l’alerte sur l’attaque qui se préparait. Jusqu’en 1950, l’estampe était montée sur onglet à la fin de l’exemplaire de la Bibliothèque de Genève du « Vray discours de la miraculeuse délivrance envoyée de Dieu à la ville de Genève, le 12. jour de décembre, 1602 », attribué à Jean Sarasin (consultable sur e-rara : https://doi.org/10.3931/e-rara-57063), ouvrage qui lui a donné son nom. Ce texte, publié en 1603, a longtemps été considéré comme le premier récit de l’Escalade. La gravure est probablement contemporaine du « Vray discours » même si elle ne lui servait pas a proprement parler d’illustration. Une étude récente a montré en revanche que le « Cé què laino », rédigé dans les jours qui sont suivi l’événement, lui est antérieur.
Description
Numéro d'inventaire
46P 1602 10
Dénomination
Estampe
Auteur(s)
Datation
1603
Référence(s) géographique(s)
Lieu représenté : Corraterie, rue de la
Lieu représenté : Genève ville
Lieu représenté : Plainpalais
Données de base
Matière/technique
burin sur papier
Dimensions
trait carré: 146 x 326 mm
feuille: 238 x 346 mm
Inscriptions
titré "A. Les sauoyards arrivans & escalans les murailles qui fut dés la minuit en bas" ; " B. Une garite en laquelle on ne tenoit point de sentinelle..."
Propriétaire
Ville de Genève, Genève
Acquisition
Mention obligatoire
Bibliothèque de Genève
Références
Bibliographie
Joël Aguet, Cé què l’aino. Une chanson genevoise rendue à ses origines, Genève, 2019
C'était en 1602 : Genève et l'Escalade, [Exposition, Exposition éponyme, Genève, Musée d'art et d'histoire, 24 octobre 2002-23 février 2003], Genève, Musée d'art et d'histoire, Georg, 2002, fig. 4