Georges-Louis Arlaud

S'initie à la photographie en faisant des prises de vue des produits de l'entreprise familliale de céramique dont il a repris la direction, puis peu à peu devient professionnel. Vers 1894: s'associe avec le photographe Ferdinand Lacombe, déjà installé comme portratiste à Genève jusqu'à la mort de celui-ci en 1918 ( "Lacombe et Arlaud"). En 1900, devient membre de la Société suisse de photographie. En 1911, sur la proposition de Frédéric Boissonnas, il reprend à Lyon un atelier situé 3, place Meissonier. En 1942: s'installe à La Ciotat, où il poursuit ses activités, notamment d'éditeur de cartes postales.. En août 1944, meurt assassiné dans une calanque la même année par des voleurs qui pillent sa maison.
A collaboré à plusieurs ouvrages ou les a édité, notamment :
1920: ouvrage "Vingt Études de Nu en Plein Air" aux éditions Horos
1925-1927: directeur artistique et photographe de la série mensuelle "Le Visage de la France" publiée par "Horizons de France" (18 fascicules parus réunis ensuite en livre tiré à 45 000 exemplaires); en 1927, se charge des photographies du volume consacré au Maroc
1928-1937: fonde et dirige une maison d'édition et publie une série de monographies régionales intitulée "Visions de France" (31 volumes parus) ainsi que la série "Ciels et sourires de France" et" Lumière et beauté", fascicules mensuels distribués gracieusement aux médecins par deux laboratoires pharmaceutiques de Villefranche-sur-Saône
1936: ouvrage, avec le Dr Ch. Fouque, "L'album de la femme. La morphologie esthétique d'après l'étude du nu. Considérations physiologiques et philosophiques".