Charles-Albert Cingria

écrivain
Nationalité
Suisse
Biographie

Charles-Albert Cingria fréquente les écrivains réunis autour de son frère, le peintre Alexandre Cingria, tels que C.F. Ramuz, Adrien Bovy, et donne des textes au premier "Essai de littérature romande" (Les Pénates d'argile, 1904) et à la revue d'art "La Voile latine". Il séjourne à Sienne, Rome, Florence, Constantinople. Dès 1918, il s'installe à Paris et il fait figure dans le monde littéraire, fréquentant Cocteau, Max Jacob, Lurçat, Claudel, Jouhandeau qui le tiennent pour leur pair. Dans les années 1930, Jean Paulhan publie ses chroniques dans "La Nouvelle Revue française". Il publie des ensembles de textes comme "Stalactites" (1941) ou "Bois sec bois vert" (1948).
Il revient en Suisse (Fribourg) pendant la guerre. Bohème, grand amateur de vélo et de promenades, il fait la découverte du pays et publie "Le Parcours du Haut Rhône" (1944), "Florides helvètes" (1944), "Musiques de Fribourg" (1945). Passionné par le haut Moyen Age, il publie également "La Civilisation de Saint-Gall" (1929), "Pétrarque" (1932) et "La Reine Berthe et sa famille" (1947).
Solitaire, vif et passionné, C.-H. Cingria est un amoureux de la liberté et des voyages, à pied, en bicyclette ou en train. Il réussit à sublimer son homosexualité dans l’écriture. C’est un écrivain inclassable aux récits déroutants qui tiennent parfois de la chronique, où « ce qui est beau est vrai ».

Bibliographie
Guillemin, Océane ; Bottarelli, Alice, Maggetti, Daniel, Cingria : l'extincteur & l'incendiaire, album, Chêne-Bourg, Editions La Baconnière, 2021. 181 p.
Personnes liées
Alexandre Cingria (1879-1945)