Alexandre Cingria

Le Spectateur romand
AC
peintre, peintre-décorateur
Nationalité
Suisse
Biographie

Études à Genève, puis à Paris et aux académies de Munich et de Florence. Promoteur du renouveau de l’art sacré en Suisse romande; cofondateur du groupe de Saint-Luc et Saint-Maurice avec Marcel Poncet, Georges de Traz, François Baud et Marcel Feuillat (1919); auteur de nombreux décors d'églises en Suisse (notamment à Lausanne, projets non exécutés pour Saint-François, 1903; cathédrale, 1931; Genève, Notre-Dame, 1912; Saint-Paul, 1913-1915; Semsales, 1923-1926, Finhaut, 1929-1930, Romont, 1938-1939) et en Savoie (Le Fayet, 1936) ainsi que décors monumentaux de bâtiments civils (Genève, vitraux de l'aula de l'Université, 1939-1940, et cycle de mosaïques de l'ancien Arsenal). Auteur de décors et costumes de spectacle ("Roi David", de René Morax et d'Arthur Honegger au Théâtre du Jorat à Mézières, 1921; "Judith" d’Honegger, 1925; créateur, avec Jo Baeriswyl, de la troupe des "Compagnons de Romandie" en 1936). Cofondateur de la revue "La Voile latine" (1904); associé aux "Cahiers vaudois" de Paul Budry, Edmond Gilliard et Charles Ferdinand Ramuz et des revues "Ars sacra", où il tien une chronique signée "Le Spectateur romand", "L’Œuvre" et "Nova et Vetera". Auteur d'essais dans lesquels il se fait le défenseur de la culture humaniste, latine et catholique ("Les Pénates d’argile", avec Charles-Albert Cingria, Charles Ferdinand Ramuz et Adrien Bovy, 1904; "La décadence de l'art sacré", préfacée par Paul Claudel, 1917).

Adresse historique
1898: séjours en Italie, à Constantinople (lieu de résidence de la famille de son père), à Munich et à Paris
1904-1909: Italie, Florence
1909: Suisse, Rolle
1913: Suisse, Genève
1937: Suisse, Romont.
Cingria a souvent eu une vie errante, notamment après le décès de sa femme en 1916
Personnes liées