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Numéro d'inventaire
gar
Dates extrêmes
1918 – 1958
Niveau de description
Fonds
Importance matérielle et support
105 épreuves au gélatino-bromure d’argent sur papier baryté collées sur enveloppe; 352 épreuves au gélatino-bromure d’argent sur papier baryté; 124 négatifs noir/blanc sur support souple en nitrate, diacétate ou triacétate de cellulose et 13 enveloppes)
Contexte
Nom du producteur
Appareillage Gardy S.A.
Notice biographique / Histoire administrative

Le 1er décembre 1890, l’entreprise spécialisée dans le petit matériel électrique Sechehaye & Gardy est créée à La Plaine par trois ingénieurs électriciens Auguste et Georges Gardy et Emile Séchehaye associés à John Gardy. Elle prend le nom de Gardy Frères & Cie le 1er mai 1894. Cinq ans plus tard, l’entreprise devient une société anonyme et déménage dans une usine à la Jonction, dotée de fours à porcelaine et d’une cheminée. L'entreprise s'étend à l'étranger, la Société Française Gardy est constituée en 1909, la Société Belge Gardy en 1913 et la Société Espagnole Gardy en 1916. En 1919, l'exploitation genevoise est tranféférée dans une nouvelle usine, construite à l'emplacement de l’ancien vélodrome de la Jonction sur les plans de Maurice Turrettini et Guillaume Revilliod (aujourd'hui siège de l'Ecole de mécanique). En 1930, Gardy renonce à la porcelaine et vend l’usine de la Jonction à Kugler. En 1934, une société holding est instituée sous le nom de "Société Anonyme de Participations Appareillage Gardy (SAPAG)", avec siège à Neuchâtel. En 1940, Tarex SA est créée pour la fabrication de tours automatiques. Dès 1953, des résines époxy sont utilisées comme isolant. Les années 1960 et 1970 sont marquées par des volontés de restructuration et des conflits sociaux. Une nouvelle usine entre en service en 1975 aux Acacias. L’entreprise est reprise par ABB en 1995 et ferme ses portes en 1999.

Historique de la conservation
Le fonds était composé de trois classeurs fédéraux, dans lesquels les documents étaient classés en ordre chronologique inverse dans des enveloppes A4. Le premier classeur, intitulé « 1942-1946 », contenait des documents allant du début du 20e siècle (non-datés, la vue datée la plus ancienne étant de 1918) à 1945. Le deuxième classeur, intitulé « 1946-1954 », et le troisième classeur, intitulé « 1955-1958 », contenaient des documents des années mentionnées en titre.
Contenu et structure
Présentation du contenu
Ce fonds est constitué de photographies prises à des fins de promotion de l’entreprise et de documentation interne. Il s’agit, à l’exception de quelques clichés plus anciens, de l’usine dite du vélodrome, en fonction à l'avenue de la Jonction à partir de 1919. Les clichés représentent en grande partie des vues d’ateliers, avec ou sans ouvriers et ouvrières au travail, de machines, de bureaux, mais aussi d’autres scènes de la vie de l’usine, comme des repas à la cafétéria, une réunion de commission ouvrière ou des vues extérieures – du bâtiment de l’usine, du personnel prenant une pause, du transport de marchandises etc. Ce fonds renseigne donc sur le fonctionnement de cette entreprise d’appareillage électrique (machines et techniques utilisées, organisation des ateliers etc.) ainsi que de la vie qui s’articule autour de cette production.
Des informations générales de nature technique ainsi que sur le fonctionnement de l’usine sont également disponibles dans un document figurant en annexe du fonds et rédigé sur la base d’entrevues réalisées en 2018 avec deux anciens employés, Vincent Kessler et Jean-Guy Genolet, dans le cadre du projet « Histoire orale Gardy ». Les fichiers audios de ces entrevues sont également disponibles au Collège du travail.
Evaluation, tri, éliminations
Des reproductions de documents originaux ainsi que des tirages dont il existait déjà trois exemplaires identiques ont été éliminés.
Mode de classement
Pour le classement du fonds, nous avons tenu compte de l’ordre chronologique original ainsi que de l’ancienne numérotation, qui figure en note.
Contrôle de la description
Note de l'archiviste
Les documents ont été inventoriés et numérisés avec le soutien de Memoriav et du Fonds mécénat SIG. Inventaire réalisé en 2018 au Collège du travail par Magali Pittet sous la supervision de Patrick Auderset.
Règles et conventions
Concernant la cotation, le premier numéro indique l’enveloppe sur ou dans laquelle se trouvait la photographie, tandis que le deuxième est attribué à une vue particulière. Les doublets ou triplets portent la mention « bis » ou « ter ». Dans certains cas, une troisième position de numérotation a été ajoutée. Il s’agit des cas où, pour une même vue, des tirages diffèrent notablement par exemple par leur dimension, ou lorsqu’il s’agit d’un recadrage ou d’un montage. Enfin, la cote des positifs est assortie d'une lettre "p", alors que celle des négatifs contient la lettre "n".
Indexation
Personnes représentées
Patrick Auderset (-), historien, archiviste
Christian Joschke (-), historien de la photographie, professeur
Référence géographique
Lieu représenté : Jonction, avenue de la

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